Il n’est pas toujours évident de faire le lien entre la prise en charge ostéopathique et le comportement du chien.
Tout comme les humains, le chien qui souffre va s’exprimer mais à sa manière : ce que nous pouvons dire, il doit nous le faire comprendre par un autre biais.
Nous avons déjà tous eu un mal de dos ou de crâne qui nous rend irascible et moins patient avec notre entourage.
Chez nos compagnons, cette souffrance va se traduire par des changements de comportement, une hypersensibilité, une prise de distance voire de l’agressivité (vers les autres chiens, les humains et parfois contre lui-même).
Les douleurs ne sont pas toujours objectivables par le biais des médecines classiques qui vont traiter de « véritables pathologies ».
Mais qu’en est-il des tensions musculaires, des petits soucis articulaires sans signe clinique particulier mais pouvant engendrer des douleurs relativement handicapantes,
de certains troubles viscéraux issus de problématiques plus distantes et inversement ?
L’ostéopathie a dans sa poche une panoplie de prises en charge permettant de détendre et d’améliorer ce genre de douleurs, comme des techniques myotensives, des manipulations vertébrales, articulaires, d’étirements, de massages….
Il n’est pas toujours nécessaire de recourir à la médication.
Un jeu parfois trop énergique peut induire un blocage vertébral et un spasme musculaire qui vont s’auto-alimenter l’un l’autre, entraînant la douleur à l’origine du changement comportemental.
Les chiens plus âgés sont tout particulièrement touchés par des douleurs (chroniques) difficiles à traiter (raideurs musculaires, articulaires, arthrose,…) répondant très bien aux traitements ostéopathiques qui se veulent doux, non invasifs, et naturels, appelant à cette merveilleuse capacité qu’a le corps à réagir aux stimulations extérieures (positives ou négatives) et à l’auto-guérison.